Victoire : au milieu
François : T-shirt marron à droite
Adelaïde : en bas à droite
Maxime : en haut à gauche
Renaud : en bas à gauche
Les présentations, votre parcours ?
Victoire : je suis en deuxième année des cours Florent, j’ai 22 ans, moi je viens de Lille. J’ai fait une école de commerce, j’ai arrêté et je suis arrivée un peu par hasard en cherchant un cours de théâtre, ça m’a plu donc voilà je me suis inscrite, il y a un stage d’accès d’une semaine et à la fin ils te disent si tu peux intégrer les cours ou pas, mais c’est assez facile le niveau, après d’une année à l’autre, il y a un écrémage
François : bonsoir, François qui est le cousin de Victoire (mais pas le vrai) moi aussi je suis en deuxième année, je viens de l’Île de France, j’habite plus Paris en ce moment. J’ai toujours voulu faire du théâtre. Au début j’étais parti pour faire de la bio et ça ne me plaisait pas, du coup, j’ai repensé à faire du théâtre. J’ai tenu trois ans en bio. Pour le cours Florent, sachez le tout le monde peut y aller !
Adélaïde : Adélaïde
Victoire : elle est canon
Adélaïde : n’importe quoi ! Bonjour, je m’appelle Adélaïde, j’ai 27 ans, donc je suis aussi au cours Florent et avant j’ai fait un master en management en hôtellerie-restauration, moi je suis un peu plus vieille. En fait, quand on rencontre des personnes plus âgées qui témoignent de leurs vies, de leurs regrets et quand j’ai eu mon master je me suis demandée : est ce que j’ai vraiment envie de faire ça? Qu’est ce qui me plaît réellement ? Sachant que j’avais fait du théâtre quand j’avais 19 ans et j’avais vibrer sur les planches, et bien je me suis dit je vais tenter ma chance et si jamais je me casse la gueule j’aurais toujours mon diplôme
Maxime : mon parcours, ma vie ? Oulala mais on n’a pas le temps ! Pareil je suis en deuxième année avec toute cette bande de joyeux lurons, moi j’étais dans le délire scientifique, j’étais en biologie, puis en fait je me suis redirigé vers le théâtre car j’ai réalisé mon rêve trop tôt. Mon rêve c’était de partir en Amazonie pour faire de la biologie et voir un oiseau très rare et par un gros coup de bol, j’ai pu partir, j’ai eu l’impression d’arriver trop vite au nirvana entre guillemets, je me suis dit soit je fais 10 ans d’études pour y retourner alors que j’ai déjà vu soit je réalise un autre gros rêve, et du coup je ne regrette pas car j’ai rencontré des gens super sympa
Victoire : dis que je suis ta meilleure amie
Maxime : oui Victoire est ma meilleure amie, évidemment
Renaud : moi c’est Renaud, j’ai grandit en Auvergne, dans le cantal après avoir passé le bac je suis venu au cours Florent
Victoire : c’est un bébé
Renaud : oui c’est ça, j’ai 20 ans, quand j’avais 10 ans j’ai fait un casting dans mon bled ou j’ai été pris du coup j’ai fait deux téléfilms, c’était «L’instit», et ça m’a donné envie de faire ça, et après je me suis dis que je passais mon bac et si ça me plaisait toujours je ferais ça, et là je suis en deuxième année et ça me plaît beaucoup
Paris, qu’est ce que ça vous évoque ?
Victoire : moi à la base j’aimais pas trop l’idée de Paris, en tant que provinciale de mon état, je voyais ça comme un endroit stressant et finalement plus j’y suis, plus je découvre les bons côtés de Paris et voilà et je SUIS BLONDE
Maxime : c’est vrai qu’en étant tous provinciaux, on nous a tous décrit Paris de manière un peu péjorative, forcément les gens qui sont de province ils disent «j’irais jamais habiter à Paris»
Victoire : comme les Parisiens disent «moi j’irais jamais habiter en province»
Maxime : et du coup en arrivant ici on avait des a priori sur Paris comme beaucoup de gens et moi je suis plutôt agréablement surpris, je pense que quand on est à Paris mais pas dans un cadre de routine, comme nous parce qu’on est dans une école de théâtre donc ce n’est jamais la même chose, quand on est pas inscrit dans une routine c’est parfait, se lever très très tôt, prendre le métro pour aller au boulot, rentrer très très tard
Victoire : métro boulot dodo
Maxime : oui c’est ça mais je ne voulais pas le dire parce que je trouvais ça trop cliché
Victoire : bah c’est ce que tu as expliqué ce n’est pas de ma faute si tu n’as pas d’imagination
François : moi venant d’Île de France, ça a toujours été facile de monter sur Paris, etc. Après le RER c’est chiant mais bon on en parlera plus tard, moi j’ai toujours aimé paris et routine ou pas routine, j’ai toujours voulu habiter ici, et voilà je trouve ça toujours aussi bien même en y habitant, en y vivant, j’aime me promener, j’aime tout ça
Renaud : ville, pollution, il y a d’énormes bons côtés, la culture, carrefour ethnique, ça c’est génial pour ça, après c’est la ville, il n’y a pas d’horizon, pas d’air pur, pas de verdure, la nature elle est enfermée dans du béton, mais si on s’y plaît, qu’on fait quelque chose qui nous passionne, c’est génial alors surtout niveau culturel
Adélaïde : moi sachant que j’ai toujours vécu à St Germain, pour moi paris c’est une ville comme une autre après le fait d’y aller tous les jours c’est vrai qu’il y a des inconvénients comme ils ont pu dire, métro, etc. mais d’un autre côté il y a tellement d ‘endroits insolites, de choses à faire, qu’on y trouve son compte très très rapidement. Des parcs, il y a plein de bars et tout d’un coup, on arrive et on sort complètement de la ville comme au «Comptoir Général» et « Flateurville » qui est un bar associatif, et on se retrouve dans une chambre d’enfant à côté il y a la chambre des parents, ensuite un cabinet de dentiste, une voiture tout ça en buvant un verre. Et pendant l’été il y a plein de choses qui sont proposés comme les concerts à l’Hôtel de ville, des petits concerts électro sur les quais. Il y a des moments où on peut facilement s’évader, ce que j’aime dans paris c’est la capacité à pouvoir m’en évader
Vous habitez où ?
François : au métro Anvers
Victoire : moi je suis chez François
Maxime : j’habite à Corbeil-Essonnes en banlieue sud sud sud
Adélaïde : j’habite à St Germain-en-Laye chez mes parents
Victoire : elle est là la bourgeoise !!!
Renaud : moi je suis à Drancy
Votre meilleur souvenir à Paris ?
François : mon meilleur souvenir, la balade sur le pont des arts, l’été juste on s’assoit sur un banc sur le pont des arts, y a des gens qui bouffent leur pique nique, y a des gens qui passent, y a pleins de cadenas mais ça je m’en fous, et on voit tout paris, voilà c’est un de mes plus beaux souvenirs, quand j’y vais c’est toujours aussi bien, des fois j’y vais seul, des fois avec des gens
Victoire : pas de souvenirs particuliers, des soirées mais ça ne se raconte pas
Maxime : un souvenir de scène, c’était la toute première de mon one man show, dans le marais, ils étaient tous là en plus à la première, les gens tapaient du pied et je m’y attendais pas du tout, et du coup ça m’a donné l’énergie nécessaire
Victoire : pourtant on faisait tout pour te faire stresser !
Renaud : moi je n’ai pas un meilleur souvenir mais plusieurs très bons souvenirs, soit d’aller voir des pièces de théâtre ou dans la rue, des soirées, se poser, jouer de la musique et des gens qui passent dans la rue et qui te rejoignent pour jouer avec toi, et une autre personne qui passe et qui te rejoint et puis encore une autre personne et ainsi de suite…
Adélaïde : j’en ai deux ! Un premier pour faire genre, la première fois que je suis rentrée dans la Comédie Française, c’est un théâtre magnifique, y a des grands escaliers, des hommes en queue-de-pie, ça donne réellement envie de jouer là bas, moi je suis périmée parce qu’il faut faire le conservatoire et au niveau de l’entrée, c’est maximum 25 /26 ans et moi j’ai 27. Le deuxième c’était cet été, y avait une grosse soirée organisée à l’hippodrome de Longchamp. Il y a eu un orage et on dansait sur Martin Solveig sous la pluie et tout d’un coup il y a eu une super énergie ! En plus il y avait pleins de nanas super bien coiffées avec de super robes et là ça nous a toutes remises à 0…
Pire souvenir ?
Victoire : la première fois que j’ai pris le métro, c’était chiant, j’y connaissais rien, y a deux lignes de métro à Lille et ici 14, j’ai galéré, j’avais demandé à une pote de me montrer la route, on avait fait la route la veille de ma rentrée parce que j’étais stressée, elle m’a montrée les changements qu’il y avait de Trocadéro jusqu’à Crimée, mais maintenant j’ai une super application Iphone (rire), non vraiment le métro parisien je ne suis pas fan
Maxime : souvenir global de toutes les fois où je me suis pris la tête avec des gens, je les suppose parisiens, mais j’ai l’impression que c’est un sport ici, c’est à dire qu’il y a des gens qui cherchent le petit détail où ils vont pouvoir s’engueuler et ils s’engueulent !
Victoire : je te rassure, ça, c’est partout !
Maxime : ah non vraiment ici ! C’est catégorique. J’ai un exemple très précis, c’était dans un cinéma, y avait de la place partout, presque personne dans la salle, et j’avais mon gros sac sur le siège à côté parce que je pouvais pas le mettre en dessous de mes jambes, et là y a une personne qui voulait s’asseoir exactement à la place de mon sac, je lui ai demandé «est-ce-que ça ne vous dérange pas de vous déplacer de 40 cm comme ça je peux garder mon sac à côté ?» et en fait on s’est pas engueulé mais la personne ne m’a pas laissé en placer une et c’est ça que je n’ai pas supporté moi je savais que j’avais raison sur toute la ligne mais elle me disait «ah mais non mais votre position elle est indéfendable» et toutes les fois où je me suis fritté à Paris, les gens ils provoquent l’altercation et finalement ils ne laissent pas parler. Du coup je me suis décalé, y avait de la place partout donc bon !
François : moi c’était en voiture j’ai mis deux heures pour faire 5 km, voilà, c’était juste insupportable, c’était dans Paris de porte de Clignancourt à République
Victoire : et un jour Renaud il a fait tomber sa banane et il l’a ramassé et il l’a mangé
Renaud : moi je cherchais le pire et il parle de voiture et c’est bien ça, le déménagement pour traverser paris, du 16ème jusqu’à Bobigny, en pleine nuit à 3h du mat on avait mis un quart d’heure, en pleine journée 4h ! Je l’ai fait plusieurs fois pour déménager, c’était insupportable…
Adélaïde : moi c’est la fois où je me suis battue dans le métro pour une place mais je ne veux pas raconter cette histoire!
Renaud : et dans les embouteillages les abrutis qui klaxonnent au feu rouge, ça représente l’esprit parisien en général, c’est assez représentatif comme manière d’être
Important dans la vie ?
François : Les oiseaux, les pharaons, je vais me commander un verre
Renaud : être heureux et d’être bien dans sa peau
Adélaïde : ne pas avoir de regrets
Victoire : je suis pour la paix dans le monde
Maxime : aimer et se savoir aimer
Victoire : (commence à chanter), l’alcool, le sexe
Maxime : de se dire que quand on est arrivé à la fin du temps imparti, se dire qu’on aura aucun regret. Voilà, de pas s’être branlé la nouille toute la vie
Qu’est ce qu’un Parisien ?
Maxime : un bobo
Victoire : quelqu’un qui vit à paris
François : c’est un humain comme les autres
Maxime : le parisien est finalement assez rare, je ne rencontre que des gens qui n’ont pas vécu à Paris, le parisien caricatural, il est assez rare
François : le parisien parfait c’est celui qui refuse de comprendre qu’il y a quelque chose ailleurs, il rit au nez de tout ce qu’on peut dire d’ailleurs
Adélaïde : je pense qu’un parisien c’est quelqu’un qui a du s’épanouir dans une ville qu’on peut tous critiquer et qui a du subir tout le quotidien que nous subissons actuellement et dont ne nous sommes pas habitués, donc un parisien ça ne peut devenir qu’une personne aigrie
Renaud : un parisien pour moi c’est quelqu’un qui a grandi à paris
Maxime : il y a très peu de gens qui se revendiquent parisien, moi je vis à paris depuis deux ans mais c’est vrai que je ne me considère pas du tout comme parisien
Renaud : en général on se considère comme appartenant à une ville une fois qu’on quitte cette ville, quand j’étais en Auvergne, je suis né dans le Sud et je disais je suis montpelliérain, et depuis que je suis à Paris je dis que je suis auvergnat, donc peut être que quand je quitterai paris je me sentirai parisien parce que j’aurais eu des attaches, on ne sait pas, on ne peut pas savoir
Maxime : moi j’ai vécu un peu partout en France, j’ai vécu 4 ans en Guyane et j’ai passé 7 ans à Mont-de-Marsan et pourtant je dis plus que je suis guyanais plus que je suis landais, c’est peut être les endroits où il s’est passé le plus de choses, où on s’est construit, nous on ne s’est pas construit à Paris, on n’a pas tendance à dire qu’on est parisien
Victoire : moi je suis Chtimi de toute façon, par rapport à du Maroilles, j’ai rien à dire de plus !
C’est quoi les limites de paris ?
Maxime : le périphérique de Paris
Adélaïde : là où il n’y a plus de métro
Renaud : ça dépend si on est parisien ou pas. Pour moi, au départ celui qui habite 50 km autour de Paris, il est parisien, mais maintenant que je suis ici je me rend compte que c’est très différent même si tu habites 2 km après paris, ce n’est plus paris
François : dans la mesure où on fait 1 h de trajet pour aller travailler c’est qu’on n’est pas parisien, quand on doit prendre la voiture ou le RER, dès qu’on sort de Paris, on rentre chez soi et on ne pense plus à Paris justement
Votre rêve si vous gagnez au Loto ?
François : moi je m’achète un énorme appartement à Montmartre, un grand duplex
Victoire : prendre des vacances, faire la fête, acheter des sacs, je fais la fille, sinon acheter un bar à long terme
Maxime : moi je rachète la française des jeux, comme ça je me fais encore plus d’argent et quand j’aurais beaucoup d’argent je rachète la partie la plus grosse d’Amazonie, et je mets du grillage partout et dès qu’il y a des braconniers, je leur tire dessus
François : et je rachète la société Weight Watchers
Renaud : je pense que je m’en servirai pour produire quelque chose de culturel, d’artistique
François : moi aussi
Renaud : bah oui mais tu ne l’as pas dit ! Et faire en sorte qu’il n’y ait pas des gens qui crèvent de faim
Adélaïde : moi production artistique, je serais mon propre investisseur, créer quelque chose et ne pas me soucier du coût des spots et en donner un peu à mes parents, ils me subissent depuis quand même quelques années !
Vous vous voyez rester à Paris ?
François : de toute façon, c’est là où on va trouver du boulot, où on a le plus de chance de réussir, et même si je ne réussi pas dans ce métier je resterai à Paris, même trouver autre chose, moi ça me convient très bien Paris, il y a surement plein d’autres endroits qui sont géniaux mais non c’est Paris
Maxime : j’essaie de pas trop y penser, parce que j’ai toujours bougé beaucoup et ça fait que deux ans que je suis là mais je me suis toujours imaginé que plus tard je serais ailleurs, mais comme je commence une carrière de comédien, il vaut mieux rester à Paris. Mais j’ai toujours rêvé de partir ailleurs après, pour le moment je suis trop fan pour partir vite mais on ne sait jamais si ça ne se passe pas bien la comédie et que je n’en peux plus de Paris alors je partirais. Je suis venu ici exprès pour devenir comédien donc c’est super pour le moment, c’est une chance de pouvoir être ici
Adélaïde : peut être juste pour avoir un pied à terre mais voyager un maximum surtout avant d’avoir des enfants parce qu’à partir du moment où on en a, notre regard change énormément, nos priorités ne sont plus les mêmes, encore plus en tant que femme. Et je voudrais voyager car je ne comprends pas les gens qui restent dans un patelin pendant des années et des années sans jamais en sortir parce qu’il y a les experts à la télé. Le monde est tellement vaste et puis il y a tout ce qui est transports low cost, y a vraiment moyen de voyager, la possibilité de bouger, partir. Je ne sais pas encore mais je sais que je dois aller en Australie, j’adorerai aller en Inde, les Etats-Unis ça ne m’attire pas vraiment, je suis plus les endroits où il y a une histoire, dans tous les cas plutôt backpackers
Renaud : comme ça je ne me vois pas du tout rester à Paris mais c’est vrai que si je veux faire ça de ma vie, ça va être compliqué ailleurs donc je verrais si je suis heureux ici ou pas. C’est vrai qu’avant de venir à paris je m’étais dit «jamais je n’irai à Paris» parce que je ne suis pas du tout urbain. Si je ne me plaît plus ici, je me barre direct, je serais toujours comédien même si je ne gagne pas ma vie avec.
Votre carrière, vous la voyez comment ?
Renaud : j’aimerais bien monter une troupe, faire des créations, faire des tournées, voyager, sortir de la France
Adélaïde : au fur et à mesure des cours j’ai réalisé que j’étais plus sur la mise en scène plus que sur l’interprétation même
Maxime : on est obligé de s’improviser metteur en scène au cours Florent, surtout aujourd’hui quand on met en scène nos propres projets, ça va plus vite, plutôt que d’attendre que les metteurs en scène nous choisissent sur un étalage de melons… Le métier de comédien était un peu résumé à des gens qui écument les casting en espérant être choisit un jour, et là on est une génération où les comédiens sont obligés d’amener leur matière, il y a tellement de comédiens qu’il faut trouver un petit truc pour aller plus vite
Victoire : à l’heure actuelle après le cours Florent je ne sais pas mais dans ma vie je ferais deux choses, je continuerai la comédie parce qu’il n’y a pas de raison que j’ai envie d’arrêter et je pense que je tiendrai un bar parce que c’est ma deuxième passion
François : dans la mesure où je n’ai pas d’autre diplôme, je suis obligé de réussir, moi c’est la comédie, après la mise en scène ça fait parti du métier de comédien, mieux vaut tout savoir faire mais laisser le boulot qu’on ne veut pas faire aux autres
Paris dans 20 ans, ça ressemblera à quoi ?
François : je ne sais pas, les halles vont changer, si ce n’est que des changements matériels, je ne suis pas sûr que l’ambiance ou niveau de vie va s’améliorer ou se dégrader, ça fait 50 ans que ça n’a pas beaucoup évolué alors est-ce-qu’en 20 ans ça va plus évoluer qu’en 50 ans, je ne suis pas sûr, si ce n’est les bâtiments ou les améliorations pour la vie des parisiens
François : Paris va rayonner de moins en moins, j’espère que ça va rester un pôle de lumière comme aujourd’hui mais j’ai peur que ça devienne un peu plus un musée et que les pôles de création, qui sont déjà en train de naître ailleurs, volent la vedette à la plus importante ville du monde (rires)
Adélaïde : moi j’ai peur d’une dégradation et d’une surpopulation. Ici, en 50 ans ça a changé, il suffit juste de regarder les photos de Doisneau
Renaud : il y aura de plus en plus de pauvreté et de plus en plus une élite qui va se créer. Des différences encore plus grandes entre les riches et les pauvres… Sinon peut être construire des pistes de ski pour skier l’été, détruire les HLM non je ne sais pas ça va mal, c’est le monde en général et ça va se répercuter à Paris comme ailleurs
Merci à tous !